Apartheid et or | boycotts et sanctions Afrique du Sud

Vous vous demandez comment l’or sud-africain et les boycotts ont interagi pendant l’apartheid ? C’est une histoire complexe, où la richesse du pays a croisé les luttes pour la justice. On va regarder ça de plus près, en explorant comment les actions internationales ont tenté de faire pression sur le régime.

Sommaire

Points Clés à Retenir

  • La découverte et l’exploitation de l’or ont profondément marqué l’économie et la société sud-africaines, créant des inégalités durables.
  • Face au régime de l’apartheid, la communauté internationale a mis en place des boycotts et des sanctions, soutenus par des résolutions de l’ONU et des mouvements anti-apartheid.
  • Les campagnes de boycott ont ciblé divers secteurs, comme les produits agricoles, les entreprises multinationales (Shell, Total) et les institutions financières, cherchant à isoler économiquement le pays.
  • Les sanctions économiques ont visé des exportations clés comme le fer, l’acier et le charbon, tandis que le désinvestissement des entreprises et le boycott de banques comme Barclays ont exercé une pression financière.
  • Le sport et la culture ont aussi été utilisés comme leviers de pression, avec l’exclusion de l’Afrique du Sud des événements internationaux et la résistance aux tournées sportives.

L’or sud-africain sous le régime de l’apartheid

Mine d'or sud-africaine d'époque.Pin

L’Afrique du Sud, vous le savez peut-être, a une histoire très liée à l’or. La découverte de ce métal précieux a littéralement façonné le pays, surtout pendant la période sombre de l’apartheid. Quand on pense à l’or sud-africain, il faut comprendre que ce n’était pas juste une ressource comme une autre. C’était le moteur de l’économie, mais aussi un symbole de pouvoir et, malheureusement, un outil qui a contribué à maintenir le système ségrégationniste en place.

L’histoire de la découverte de l’or en Afrique du Sud

Tout a vraiment commencé dans les années 1880 avec la découverte d’immenses gisements dans la région du Witwatersrand, près de Johannesburg. Avant cela, l’Afrique du Sud était connue pour ses diamants, mais l’or a changé la donne. Cette ruée vers l’or a attiré des gens du monde entier, transformant des villages isolés en villes prospères et attirant une main-d’œuvre massive, souvent dans des conditions très difficiles. C’est un peu le Far West à la sud-africaine, avec tout ce que cela implique : richesse rapide pour certains, exploitation pour beaucoup d’autres.

Le rôle de l’or dans l’économie sud-africaine

L’or a été le pilier de l’économie sud-africaine pendant des décennies. Il a financé le développement des infrastructures, soutenu la monnaie et généré d’énormes profits pour les compagnies minières, souvent détenues par des intérêts étrangers ou par une élite blanche locale. Pendant l’apartheid, ces revenus ont été utilisés pour renforcer le régime, financer son appareil répressif et maintenir les structures de ségrégation. L’or, c’était un peu le sang qui coulait dans les veines de l’apartheid, lui donnant la force de perdurer.

L’exploitation aurifère et ses conséquences sociales

L’exploitation de l’or n’a pas été sans conséquences. Les conditions de travail dans les mines étaient extrêmement dangereuses, avec des taux de mortalité et de maladies élevés, notamment la silicose. Le système de travail migratoire, qui séparait les familles et créait une main-d’œuvre bon marché et facilement contrôlable, était intrinsèquement lié à l’industrie aurifère. Les communautés noires étaient souvent reléguées dans des zones pauvres, loin des centres de richesse créés par l’or, et leur accès aux bénéfices de cette exploitation était quasi inexistant. C’était un système qui créait de la richesse pour quelques-uns, tout en maintenant la majorité dans la pauvreté et la discrimination.

La genèse des boycotts et sanctions contre l’apartheid

L’apartheid, ce système de ségrégation raciale imposé en Afrique du Sud, a rapidement suscité une opposition internationale croissante. Cette prise de conscience mondiale s’est intensifiée suite à des événements marquants, comme le massacre de Sharpeville en 1960, qui a révélé la brutalité du régime. Face à cette violence, la communauté internationale a commencé à chercher des moyens d’agir.

Les premières résolutions de l’ONU contre l’Afrique du Sud

Dès 1962, l’Organisation des Nations Unies a franchi une étape importante en adoptant la résolution 1761. Cette résolution marquait le début d’une action concertée, établissant un comité spécial sur l’apartheid et appelant à des sanctions économiques et autres contre l’Afrique du Sud. Il est intéressant de noter que la plupart des nations occidentales ont initialement refusé de participer à ce comité, montrant ainsi une certaine réticence à s’engager pleinement contre le régime sud-africain. Ce boycott initial du comité, initié par la même résolution, soulignait les divisions profondes quant à l’efficacité et la légitimité des sanctions.

L’émergence du mouvement anti-apartheid international

Parallèlement aux actions de l’ONU, un mouvement anti-apartheid international a pris de l’ampleur. Des militants et des organisations de solidarité ont commencé à se mobiliser, s’appuyant sur les déclarations de l’ONU qualifiant l’apartheid de « crime contre l’humanité ». La convention internationale de 1973 sur le crime d’apartheid a fourni une base juridique solide pour ces appels à des sanctions globales et obligatoires. Ces mouvements ont joué un rôle clé pour faire pression sur les gouvernements, notamment ceux qui s’étaient abstenus ou avaient voté contre les résolutions de l’ONU, comme les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France.

La conférence de Londres et la stratégie des sanctions

En avril 1964, une conférence internationale sur les sanctions s’est tenue à Londres. L’objectif principal était de discuter de la mise en place de sanctions économiques et de leurs implications potentielles. L’organisation de cette conférence, avec une participation variée, visait à assurer une conclusion jugée objective, reconnaissant que l’opposition aux sanctions venait principalement des pays occidentaux. Bien que la conférence ait marqué une étape dans la réflexion sur les sanctions, elle n’a pas réussi à convaincre le Royaume-Uni d’adopter des mesures contraignantes, le gouvernement britannique estimant que de telles sanctions seraient « anti-constitutionnelles » et ne représenteraient pas une menace pour la paix internationale.

L’impact des boycotts sur le commerce et les entreprises

Convaincre les entreprises de rompre leurs liens commerciaux avec l’Afrique du Sud n’était pas une mince affaire. Il était facile pour le patronat de rétorquer que refuser des marchés pour l’Afrique du Sud signifiait forcément mettre des employés au chômage et menacer l’avenir de l’entreprise. Il fallait donc faire comprendre que ces entreprises perdraient beaucoup d’argent si elles continuaient leurs affaires avec l’Afrique du Sud, et obtenir une suspension de leurs activités tant que le régime d’apartheid continuerait de priver sa population noire de ses droits et de réprimer toute opposition politique. C’est le rôle qu’ont joué les campagnes de boycott et de désinvestissement, particulièrement aux États-Unis, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, car c’est dans les pays ayant les liens les plus forts avec l’Afrique du Sud que les boycotts ont eu le plus de succès. Par exemple, la campagne contre les oranges Outspan, lancée aux Pays-Bas dans les années 1970, s’est rapidement étendue à de nombreux autres pays occidentaux. Bien qu’elle n’ait pas trop durement pénalisé l’agriculture sud-africaine, cette campagne a eu le mérite d’éveiller un large public à la question de l’apartheid.

Le boycott de Shell, très populaire, a mis en lumière la collaboration du groupe pétrolier avec le régime d’apartheid, mais n’a pas empêché Shell de rester en Afrique du Sud. La compagnie Total a également été dénoncée pour ses activités, mais la campagne contre Total n’a pas eu l’ampleur de celle contre Shell. Malgré les campagnes de boycott, ces deux compagnies n’ont jamais cessé de travailler en Afrique du Sud. Le cas des compagnies pétrolières illustre plus largement la difficulté de faire appliquer des sanctions économiques et le désengagement d’entreprises étrangères d’Afrique du Sud. Il a aussi été très difficile d’empêcher les activités d’entreprises françaises comme Matra, Thomson, Framatome, Air Liquide, Spie Batignolles, ainsi que des banques comme Paribas ou le Crédit Lyonnais, qui ont continué leurs affaires malgré les critiques les accusant de complicité avec les crimes de l’apartheid.

Les sanctions économiques ont été un levier important, mais leur application a souvent été complexe et sujette à des contournements.

  • Campagnes contre les oranges sud-africaines : La campagne contre les oranges Outspan, initiée en Hollande, a sensibilisé l’opinion publique internationale à la cause anti-apartheid, même si son impact économique direct sur l’agriculture sud-africaine fut limité.
  • Le boycott de Shell et Total : Ces campagnes ont visé à dénoncer la présence et les activités de ces multinationales pétrolières en Afrique du Sud, soulignant leur rôle dans le soutien au régime, bien qu’elles aient maintenu leurs opérations.
  • La pression sur les institutions financières : Les banques internationales, impliquées dans le financement de l’Afrique du Sud, ont fait l’objet de campagnes de désinvestissement, notamment la banque Barclays au Royaume-Uni, dont la fermeture massive de comptes étudiants a conduit la banque à revoir ses activités dans le pays.

Les sanctions économiques et leur application

Alors que la répression en Afrique du Sud s’intensifiait et que l’état d’urgence était décrété en 1986, la pression pour des sanctions économiques s’est accrue. Les Nations Unies avaient déjà qualifié l’apartheid de "crime contre l’humanité" en 1973, mais l’application de ces résolutions restait un défi. Vous avez vu comment certains pays européens, comme le Danemark et la France, ont commencé à réduire leurs importations de fer, d’acier et de charbon sud-africains. Cependant, ces mesures étaient souvent contournées, transformées en simples recommandations pour les entreprises.

Aux États-Unis, des campagnes actives ont poussé de grandes entreprises comme Coca Cola, Polaroid, General Motors et Kodak à désinvestir. Même des institutions financières, y compris des églises, ont retiré leurs fonds des entreprises jugées complices. En Grande-Bretagne, la campagne contre la banque Barclays a été particulièrement marquante. Des milliers d’étudiants ont fermé leurs comptes, poussant finalement la banque à cesser ses activités avec l’Afrique du Sud. En France aussi, des actions ont visé les banques, notamment lors de la renégociation de la dette sud-africaine. Il est clair que l’application effective des sanctions était loin d’être simple, et beaucoup d’entreprises, comme Shell et Total dans le secteur pétrolier, ont continué leurs activités malgré les boycotts.

L’embargo sur les armes, initialement demandé en 1963 et rendu obligatoire en 1977, a paradoxalement vu une coopération militaire accrue avec l’Occident avant sa mise en application stricte, atteignant un pic lors du premier essai nucléaire sud-africain en 1977.

Le boycott sportif et culturel comme outil de pression

Au-delà des aspects économiques et politiques, le régime de l’apartheid a aussi été combattu sur le terrain du sport et de la culture. Tu sais, c’était une manière assez directe de montrer notre désaccord avec ce système. L’idée était de mettre l’Afrique du Sud au ban des nations, de lui faire sentir le poids de l’isolement. C’était pas toujours facile, car le sport et la culture, ça touche beaucoup de monde, et ça peut être sensible.

L’exclusion de l’Afrique du Sud des Jeux Olympiques

On a vu une vraie mobilisation pour que l’Afrique du Sud soit exclue des compétitions internationales. Par exemple, le Comité International Olympique a fini par exclure le pays en 1970, après des années d’hésitation. C’était une victoire importante, car ça montrait que le monde ne cautionnait pas le racisme. Avant ça, dès 1962, des organisations comme le Comité Olympique Non-racial Sud-africain travaillaient déjà pour ça. Et puis, il y a eu les accords de Gleneagles en 1977, qui ont vraiment découragé les pays de participer à des événements sportifs avec l’Afrique du Sud. Ça a eu un impact, notamment quand 28 pays africains ont boycotté les Jeux Olympiques de 1976.

La résistance aux tournées des Springboks

Les tournées des équipes sud-africaines, comme les Springboks de rugby, étaient de vrais points de friction. Imagine, ces équipes étaient des symboles nationaux, et les boycotter, c’était un message fort. En Grande-Bretagne, en Australie, en Nouvelle-Zélande, il y a eu des manifestations, parfois même des affrontements. En Nouvelle-Zélande, en 1981, la situation était tellement tendue qu’ils ont dû décréter l’état d’urgence. Même en France, des joueurs ont refusé de jouer contre eux, dénonçant la complicité de certaines fédérations.

L’isolement des artistes et universitaires sud-africains

Le boycott ne s’est pas arrêté au sport. Les artistes et les universitaires ont aussi été ciblés. L’ONU avait même une liste d’artistes qui ne respectaient pas le boycott culturel. C’était compliqué de faire respecter ça, mais des artistes engagés ont fait un travail énorme pour sensibiliser le public. Ils organisaient des concerts de soutien, exposaient des œuvres pour une future Afrique du Sud démocratique. C’était une façon de montrer que la culture pouvait aussi être un outil de lutte et de solidarité.

Le Krugerrand, symbole de l’or sud-africain et de la controverse

Le Krugerrand, c’est cette pièce d’or sud-africaine qui a fait le tour du monde. Lancée en 1967, elle a été la toute première pièce à contenir exactement une once d’or. Franchement, c’était une idée de génie pour faciliter les transactions, bien plus pratique que les lingots. Pendant des années, elle a eu le monopole, aucune autre pièce d’une once d’or ne lui faisait concurrence sur le marché international. C’est dire son succès ! Son nom, d’ailleurs, vient de Paul Kruger, le premier président de la République d’Afrique du Sud, et du « rand », l’unité monétaire du pays, qui lui-même vient de « Witwatersrand », là où on a trouvé plein d’or.

L’histoire et les caractéristiques de la pièce d’or

Le design du Krugerrand est resté le même depuis sa création. D’un côté, tu as le portrait de Paul Kruger, et de l’autre, une antilope Springbok, un symbole bien connu de l’Afrique du Sud. Sur le revers, on peut lire « 1 oz » pour indiquer son poids en or fin, ainsi que « Fine gold » et « Fyngoud » en afrikaans, qui veulent dire la même chose. La tranche de la pièce est lisse et porte l’inscription « Independencia Y Libertad », qui signifie « Indépendance et Liberté ». C’est assez ironique quand on pense au contexte de l’apartheid.

Le succès international du Krugerrand

Le Krugerrand a vraiment cartonné à l’international. Sa pureté et son poids standardisé en ont fait un investissement très populaire. Il faut dire que pendant longtemps, il n’y avait pas vraiment d’alternative. Les gens l’achetaient pour sa valeur intrinsèque, mais aussi parce que c’était un moyen de posséder de l’or physique facilement échangeable. C’était un peu le symbole de la richesse sud-africaine, mais aussi, malgré lui, un vecteur de la présence économique du pays à l’étranger, même pendant la période de l’apartheid.

La récupération du Krugerrand après la fin de l’apartheid

Quand l’apartheid a pris fin, le Krugerrand a retrouvé sa place sur le marché mondial. Il est toujours aujourd’hui l’une des pièces d’or les plus vendues. C’est marrant de voir comment un objet peut traverser des périodes politiques aussi différentes et rester pertinent. Bien sûr, il n’a pas de valeur faciale, donc sa valeur dépend directement du cours de l’or. Mais son histoire et sa reconnaissance mondiale en font un classique pour ceux qui investissent dans l’or.

La lutte pour la reconnaissance des victimes de l’apartheid

Après des décennies de lutte contre le régime de l’apartheid, il est devenu essentiel de reconnaître et de soutenir ceux qui ont le plus souffert de ce système. La quête de justice pour les victimes est une étape cruciale dans la guérison et la reconstruction de la société sud-africaine. Vous vous demandez peut-être comment cette reconnaissance s’est concrétisée et quel rôle vous pouviez jouer.

Les demandes de dommages et intérêts aux entreprises complices

De nombreuses entreprises, tant sud-africaines qu’internationales, ont profité du système de l’apartheid, parfois en soutenant directement le régime. Des actions en justice ont été lancées pour demander des compensations financières aux victimes. Ces démarches visent à faire reconnaître la responsabilité de ces entités dans les violations des droits humains.

Le rôle des associations de victimes

Des organisations de la société civile ont joué un rôle majeur dans la défense des droits des victimes. Elles ont apporté un soutien juridique, psychologique et social, tout en plaidant pour des réparations. Leur travail a permis de donner une voix à ceux qui avaient été réduits au silence et de documenter les injustices subies.

La mémoire collective des crimes de l’apartheid

Conserver la mémoire des atrocités commises sous l’apartheid est fondamental pour éviter que de telles horreurs ne se reproduisent. Cela passe par des commémorations, des musées, des témoignages et des programmes éducatifs. Il s’agit de s’assurer que les générations futures comprennent l’histoire et ses leçons.

La lutte pour que les victimes de l’apartheid soient reconnues est un combat important. Ces personnes ont beaucoup souffert et méritent que leur histoire soit entendue. Il est essentiel de se souvenir de ce qui s’est passé pour que cela ne se reproduise plus. Pour en savoir plus sur cette période et sur la manière dont nous pouvons soutenir la reconnaissance des victimes, visitez notre site web.

Un héritage qui résonne encore

Alors voilà, on a vu comment les boycotts et les sanctions ont vraiment pesé sur l’Afrique du Sud pendant l’apartheid. Ce n’était pas une mince affaire de convaincre les entreprises de changer d’avis, mais avec de la persévérance, ça a fini par payer. On pense souvent à des choses comme le Krugerrand, cette pièce d’or qui a eu sa part dans l’histoire économique du pays, mais il faut se rappeler que derrière ces symboles, il y a eu des luttes concrètes. C’est un peu comme si, en regardant en arrière, on se rend compte que chaque action, même petite, pouvait avoir un impact. Ça nous rappelle que même aujourd’hui, notre façon de consommer et de soutenir certaines entreprises peut avoir des conséquences, que ce soit pour le bien ou pour le mal. C’est une leçon à garder en tête, non ?

Questions Fréquemment Posées

Quelle est l’importance de l’or en Afrique du Sud ?

L’or a été découvert en Afrique du Sud il y a longtemps. Cette découverte a beaucoup aidé l’économie du pays. Cependant, l’exploitation de cet or a causé des problèmes sociaux importants pour les gens qui travaillaient dans les mines.

Pourquoi le monde a-t-il décidé de boycotter l’Afrique du Sud ?

Les boycotts et les sanctions ont commencé parce que beaucoup de pays trouvaient le régime de l’apartheid injuste. Les Nations Unies ont pris des décisions contre l’Afrique du Sud, et des mouvements dans le monde entier ont demandé des sanctions pour protester contre cette politique.

Quel a été l’effet des boycotts sur le commerce sud-africain ?

Les boycotts ont vraiment touché le commerce de l’Afrique du Sud. Par exemple, les campagnes contre les oranges ou des entreprises comme Shell ont montré que les gens pouvaient faire pression. Les banques ont aussi senti cette pression et ont dû changer leurs pratiques.

Comment les sanctions économiques ont-elles été appliquées ?

Les sanctions économiques ont visé des produits comme le fer, l’acier et le charbon. Des pays comme ceux d’Europe ont arrêté d’en acheter. Aux États-Unis, beaucoup d’entreprises ont retiré leurs investissements. La banque Barclays a aussi été beaucoup critiquée.

De quelle manière le sport et la culture ont-ils servi d’outils de pression ?

Le sport et la culture ont été utilisés pour faire pression. L’Afrique du Sud a été exclue des Jeux Olympiques. Les équipes de rugby, les Springboks, ont eu du mal à jouer à l’étranger. Les artistes et les universitaires ont aussi été encouragés à ne pas aller en Afrique du Sud.

Qu’est-ce que le Krugerrand et pourquoi est-il important ?

Le Krugerrand est une pièce d’or très connue. Elle porte le nom de Paul Kruger, un ancien président, et le dessin d’un animal, le Springbok. Elle a été très populaire, mais elle est aussi liée à l’histoire de l’apartheid. Après la fin de l’apartheid, elle est redevenue une pièce d’or très recherchée.

Auteur : Rédaction GOLDMARKET
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